LES CAUCHEMARS DE MARY-LOU
Sur la plaine, une chaumière abrite la veuve Mary-Lou,
Son mari est mort en perdant sa cervelle sur les lèvres d'une bouche d'égout,
Elle est seule, comme c'est bizarre, des bruits étranges suintent du noir;
La veuve sanglote, la peur l'émeut, des bruits d'pas résonnent au plafond,
Des choses étranges grouillent au fond de son pieu, elle commence à toucher le fond,
La nuit tombe, les ombres s'étirent, la pauvre Mary-Lou transpire.
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La nuit tombe sur la plaine, les ombres s'étirent,
Mary-Lou s'enfonce dans son lit pour une nuit de cauchemar!
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Sur la plaine une chaumière, résonnent des hurlements de Mary-Lou,
L'orage bombarde, crépitent les éclairs, le vent hurle et geint comme un loup,
Et sous ses pas, les craquements du bois, sont une musique qui la remplit d'effroi,
Jack l'éventreur sourit et lèche le tranchant noir de sa hache,
Ses yeux saignent comme de la viande fraîche, il met du coeur à finir sa tâche,
La nuit tombe, les ombres s'étirent, Mary-Lou transpire.
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La nuit tombe sur la plaine, les ombres s'étirent,
Mary-Lou s'enfonce dans son lit pour une nuit de cauchemar!
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Sur la plaine, une chaumière abrite la folie de Mary-Lou.
Cédant sous les tortures des monstres et des chimères elle se passe la corde au cou.
Elle est seule, elle se balance mais le diable la fouette pour donner la cadence.
Adieu les monstres, les psychopathes, les étripeurs à tronçonneuse,
Fini le blues des Carpates et le hurlement des perceuses,
Le jour se lève, les ombres se tirent, Mary-Lou vient de mourir.
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La nuit tombe sur la plaine, les ombres s'étirent,
Mary-Lou s'enfonce dans son lit pour une nuit de cauchemar!